jeudi 23 septembre 2010

Saguenay

Selon Rose la population à la naissance se composait de 52% de filles et de 48% de garçons, alors qu’en réalité, avait découvert Julie, qui était allée vérifier sur Internet les satistiques démographiques du Québec, c’était le contraire. Mondialement, pouvait-on aussi lire, naissaient 105 petits garçons pour 100 petites filles, et le Québec ne faisait pas exception : en 2001 étaient nés 37 033 garçons pour 34 709 filles, et en 2003, 37 127 garçons pour 35 066 filles. Encore cette même année, toujours au Québec, on comptait, de 0 à 4 ans, 190 048 garçons pour 179 590 filles. Si les femmes étaient plus nombreuses sur Terre, c’était parce que le taux de mortalité était plus élevé chez les hommes, à tous les âges; et si les femmes étaient plus nombreuses que les hommes à Montréal, en particulier dans les quartiers branchés, ce n’était pas parce qu’elles y naissaient en plus grand nombre que les hommes mais parce qu’elles étaient plus nombreuses à choisir de s’y installer. C’était aussi simple que cela. Elle était là, la différence dont parlait Rose, et Rose, qui aurait dû se réjouir, préférait mentir pour rester partout en famille, même en dehors de son Saguenay. (À ciel ouvert, p. 150-151).

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