jeudi 23 septembre 2010

Grand Nord

La température était de loin au-dessus des normales saisonnières, c’était inéluctable, alertait-on dans les médias envahis d’experts cravatés qui commentaient la ruine progressive du paysage qui se fracturait par tous les moyens contenus dans la nature, lâchés d’un coup : tremblements de terre, cyclones, typhons et tsunamis, amenuisement du Grand Nord à la dérive, ensevelissement de terres fertiles et de villes portuaires sous l’eau salée des mers. (À ciel ouvert, p. 161).

Aucun commentaire:

Publier un commentaire