jeudi 23 septembre 2010

Jacques-Cartier (pont)

De son toit elle avait une vue sur ce boulevard comme sur tous les points de repère de la ville : le mont Royal portant sa croix, le stade olympique, les ponts Jacques-Cartier et Champlain, les principaux gratte-ciel, sans compter les milliers de toits à perte de vue qui formaient, parce qu’ils recouvraient le quotidien des Montréalais, le vrai Montréal, son cœur caché prêt à sortir pour battre dans les rues, pour faire du bruit. (À ciel ouvert, p. 13-14).

Le ciel, uniformément bleu, était pur et sans nuage, sauf là-bas au loin, en regardant bien, du côté du pont Jacques-Cartier, on pouvait voir des déchirures de ouate, de tendres effilochures border l’horizon. (À ciel ouvert, p. 219).

Tout le monde était sonné, Julie s’était réfugiée de l’autre côté de la terrasse, le regard tourné au loin, vers le pont Jacques-Cartier, (…). (À ciel ouvert, p. 251).

- Quand vas-tu comprendre, maman? Je n’en veux pas de ta latrine roulante, de ta chiotte électrique haute vitesse. Si j’accepte de m’y asseoir, ça ne sera que pour me jeter devant une voiture. Je roulerai sans hésiter jusqu’au pont Jacques-Cartier pour me jeter en bas, tiens! (Paradis, clef en main, p. 115).

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