jeudi 23 septembre 2010

SAT

1195, boulevard Saint-Laurent, Montréal (QC)

Avec toi chaque événement devait se rendre au bout de lui-même, c’est pourquoi une fille que tu as embrassée à la SAT, le plus subventionnée des bars techno de Montréal, (…). (Folle, p. 27).

Tu m’as dit qu’à la SAT elle t’avait sucé out of blue, cette fille que tu ne connaissais pas mais qui voulait te connaître à tout prix comme tant d’autres, (…). (Folle, p. 28).

Je t’ai suivi jusqu’au bout au Bily Kun et souvent ailleurs, à la SAT ou encore dans les after hours rue Saint-Dominique comme au Trou Noir en automne et au Big Bang en hiver quand le Bily Kun fermait ses portes à trois heures du matin. (Folle, p. 56).

Un chien a aboyé dans le parc Lafontaine et j’ai pensé que les chiens se donnaient beaucoup de mal pour se faire aimer de leurs maîtres, j’ai aussi pensé à la jeune Tchèque sur qui tu avais versé de la bière en voulant la faire danser à la SAT et à ma peau ramollie par l’approche de la trentaine, que tu empoignais. (Folle, p. 104).

La glace venait d’être brisée, ça voulait dire que tu pourrais lui répondre, ça voulait dire aussi que la prochaine fois que vous vous croiseriez au Bily Kun ou à la SAT, par exemple, vous pourriez vous saluer et même parler au nom du message qui mettait fin à votre guerre froide. (Folle, p. 121).

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