jeudi 23 septembre 2010

Stade olympique / Olympic Stadium

(…), et en discutant de ces questions savantes on se maquille, on se coiffe, on s’échange des vêtements investis du désir qu’ils soient trop petits pour celles qui voudront les porter, qu’ils fassent paraître leurs fesses plus grosses, plus basses, on se prépare pour Black and Blue ou pour le Bal en Blanc, enfin pour la prochaine rave au stade olympique qui forme un cocon de ciment autour de la fête, (…). (Putain, p. 147-148).

(…), and while we discuss these academic questions, we put on makeup, do our hair, trade clothes made to be too small for who’ll want to wear them, that make your butt look fatter and lower, we get ready for the Black and Blue or the White Party, meaning for the next rave at the Olympic Stadium, which is like a cocoon of cement around the partiers, (…). (Whore, p. 134).

De son toit elle avait une vue sur ce boulevard comme sur tous les points de repère de la ville : le mont Royal portant sa croix, le stade olympique, les ponts Jacques-Cartier et Champlain, les principaux gratte-ciel, sans compter les milliers de toits à perte de vue qui formaient, parce qu’ils recouvraient le quotidien des Montréalais, le vrai Montréal, son cœur caché prêt à sortir pour battre dans les rues, pour faire du bruit. (À ciel ouvert, p. 13-14).

Aucun commentaire:

Publier un commentaire