jeudi 23 septembre 2010

mer Rouge / Red Sea

Mais je ne suis pas certaine que mon père y croie vraiment, à l’éternité de la torture et à la béatitude, et qu’il y croie ou non n’a d’ailleurs aucune importance car se sont les histoires qu’il me racontait avant de dormir dont je me souviens le plus, le Veau d’or et la mer Rouge que j’imaginais rouge, Sodome et la statue de sel à ses pieds, (…). (Putain, p. 71).

But I’m not sure that my father really believes in the eternity of torment and the beatitude, and besides, whether he believes or not doesn’t matter at all, since there are the stories he told me before sleep that I remember the most, the Golden Calf and the Red Sea that I’d imagine as red, Sodom and the pillar of salt at its edge, (…). (Whore, p. 63).

(…), mais oui elle avait bien un nom cette servante, elle s’appelait Agar, elle avait un nom mais il ne suffit pas d’avoir un nom pour être à sa place, il ne suffit pas d’être citée dans la Bible pour n’être pas une putain, et si j’avais été cette autre femme, Sarah, je vous jure que je les aurais tués avec mes mains, tous les deux, je les aurais tués avec la rage de la mer Rouge et des buissons ardents, (…). (Putain, p. 112).

(…), but this servant really did have a name, it was Hagar, although having a name isn’t enough to be beside him, being cited in the Bible isn’t enough to make you not a whore, and if I’d been this other woman, Sarah, I swear, I would have killed them barehanded, both of them, I would have killed them with the rage of the Red Sea and the burning bushes, (…). (Whore, p. 102).

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