jeudi 23 septembre 2010

Laïka

4040, boulevard St-Laurent, Montréal (QC)

Quand on s’est quittés pour de bon, le jour où j’ai compris qu’il me fallait mourir de ma propre main et non écrasée par ta force trop grande, on a convenu que le Bily Kun te revenait de droit puisque tu y sortais bien avant que j’y sorte et qu’à moi revenait le Laïka puisque tu détestais cet endroit. (Folle, p. 23-24).

Au Laïka il y a quelques mois, Freddy m’a fait comprendre à quel point j’étais perdue en me baisant la main alors que je lui avais tendu les lèvres. (Folle, p. 114).

Ce soir-là au Laïka Nadine est arrivée comme pour donner du poids à l’omniprésence que je lui accordais dans l’esprit des hommes et j’ai donc pu la lui montrer. (Folle, p. 115).

Nadine souriait trop au Laïka et j’ai cru que c’était contre moi qu’elle souriait, qu’elle faisait exprès de rejeter la tête vers l’arrière pour faire passer ses éclats de rire au-dessus des têtes comme elle l’avait fait devant nous un soir au Bily Kun, (…). (Folle, p. 116).

Le rire de Nadine, au Laïka, me rappelait que moi je ne riais jamais, et que très souvent ti t’en plaignais. (Folle, p. 116).

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