jeudi 23 septembre 2010

Plan B

Tu as aussi rencontré Bertrand, un ami à nous, sur la terrasse du Plan B. (À ciel ouvert, p. 16).

C’était un homme avec qui elle avait discuté de musculation et d’exercices d’hypertrophie, de protéines et de créatine, un homme qui avait voulu l’inviter, dans un élan d’audace, à prendre un verre dans le coin, sur ne terrasse de préférence où les fumeurs avaient encore le droit d’exister, celle du Plan B justement. (À ciel ouvert, p. 17-18).

Charles s’était installé dans sa pensée et déjà elle s’interrogeait sur lui, se demandait où il était en ce moment, s’ils finiraient par le prendre, ce verre, sur la terrasse du Plan B; (…). (À ciel ouvert, p. 19).

Rose aurait voulu que les choses en restent là, mais deux autres événements avaient eu lieu, dont le moins spectaculaires s’était passé sur la terrasse du Plan B. (À ciel ouvert, p. 32).

De son côté Bertrand avait réagi par agrandissement des yeux, par deux mains qui avaient fait mine de se prendre la tête, pour indiquer un oubli stupide et du même coup amener une Julie qui tombait à point, une deuxième fois, sur la terrasse du Plan B. (À ciel ouvert, p. 34).

Bertrand regardait déjà ailleurs, il y avait tant à voir sur la terrasse du Plan B qui égalait Julie, qui la battait en beauté, tant de femmes qui la plantaient, avait-il formulé en lui-même, l’esprit envahi d’images en chaleur. (À ciel ouvert, p. 36).

Quelque chose du monde s’était affaissé pour Rose ce jour-là sur la terrasse du Plan B. (À ciel ouvert, p. 37).

Montréal comptait encore plus de femmes que d’habitude. Au Plan B on en était à trois femmes pour un homme, au Baraka et à l’Assommoir, le ratio pouvait aller plus loin. Dans le Mile-End et dans tous les restaurants du Plateau, toujours ce désavantage numérique chez les femmes en trop grand nombre où, en plus, elles battaient des records de jeunesse. (À ciel ouvert, p. 43).

Vous vous êtes parlé au gym souvent. Tu lui as demandé des conseils. Un photographe. Bertrand du Plan B t’en a aussi parlé. (À ciel ouvert, p. 46).

Il y avait peu de gens sur la terrasse du Plan B, la chaleur était supportable, le soleil était sec, haut placé dans le ciel. (À ciel ouvert, p. 53).

Puis, elle s’était réveillée huit heures plus tard sur le divan, au milieu de la nuit, devant l’écran de neige de la télévision toujours allumée, elle n’avait plus le souvenir d’avoir quitté la terrasse du Plan B. (À ciel ouvert, p. 64).

Le bar Les Folies, non loin du Plan B, paraissait idéal comme endroit parce que ni l’un ni l’autre n’y étaient jamais allés, et puisque Rose irait les chercher, de façon spontanée, dans les endroits déjà connus et fréquentés, comme l’Assommoir, le Baraka ou le Bily Kun. (À ciel ouvert, p. 67).

C’était le même chardonnay qu’au Plan B, au désespoir de Julie qui sentait naître l’envie de boire. (À ciel ouvert, p. 71).

Sans doute sur la terrasse du Plan B quand Rose les écoutait, Charles et elle. (À ciel ouvert, p. 75).

Le ciel était couvert de nuages en dérive. Une ambulance hurlait du côté du boulevard Saint-Joseph et semblait se diriger vers l’ouest. Rose souriait, apaisée, avec sa bouche comme un bonbon qu’un baume faisait reluire. « On va au Plan B? » (À ciel ouvert, p. 85).

Au Plan B Rose et Julie avaient continué à boire du vin blanc, ce même chardonnay que ni Julie ni Rose ne boiraient plus après la mort de Charles, que ni l’une nu l’autre ne verraient plus, sur les rayons des SAQ, sans un mouvement de recul. (À ciel ouvert, p. 87).

Elle se rappelait aussi l’apparition de Rose à côté du lit, de la même nature que celle de la terrasse du Plan B, en robe safari devant la haie de cèdres : une apparition terrible qui avait pris du temps à se faire remarquer, où ils avaient été vus, bien plus qu’ils ne l’avaient vue. (À ciel ouvert, p. 91).

La chiennerie avait envahi sa vie depuis plusieurs jours, depuis qu’elle avait surpris Charles et Julie sur la terrasse du Plan B, et elle semblait vouloir s’y installer durablement. (À ciel ouvert, p. 95).

Cette femme se bat contre quelque chose, l’alcool peut-être, avait compris Rose en se rappelant le récit de Bertrand sur elle, plusieurs semaines auparavant, sur la terrasse du Plan B. (À ciel ouvert, p. 120).

Puis elles étaient allées au Plan B, tombant de plain-pied dans le monde de Rose, évasé, peuplé de femmes. (À ciel ouvert, p. 121).

Julie se trouvait au Plan B avec Charles et Bertrand qui était resté d’humeur sombre, malgré le temps passé. (À ciel ouvert, p. 157).

Mais ce soir-là au Plan B elle était muette, elle ne voulait pas sortir de la prostration, qui la protégeait des autres. (À ciel ouvert, p. 157).

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