jeudi 23 septembre 2010

Triangle des Bermudes

Le rappel du passé, le présent de la paraplégie et l’alcool : voilà ce qui constitue l’espace de ma vie, mon carré de sable, mon terrain de jeu. Mon Triangle des Bermudes où je m’enfonce joyeusement en me perdant de vue. C’est ça, être saoule. (Paradis, clef en main, p. 35-36).

Ses yeux verts agrandis par la surprise étaient fous, ils passaient de moi à ma poitrine nue, puis à Léon, puis encore à moi, à ma nudité, à Léon. Ses yeux n’en finissaient plus de nous voir, ils n’en avaient jamais assez de nous découvrir, moi, ma nudité et Léon, un triangle des Bermudes dans sa propre maison (…). (Paradis, clef en main, p. 131-132).

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