Bientôt au nord de l’Amérique du Nord les saisons allaient disparaître en s’uniformisant, elles ne formeraient plus qu’un long magma de gris et d’humidité, de chaleur et de soleil sorti de son axe, déraillé de sa trajectoire et, qui sait, en route pour s’écraser sur la Terre. (À ciel ouvert, p. 161).
L’Amérique du Nord est encore une terre où il fait bon vivre, où il est possible de s’occuper de ses affaires sous toutes réserves, mais dont la sécurité est à chaque jour menacée. Surtout dans la bouche des politiciens. Ces menaces virtuelles se matérialisent parfois, elles abordent un visage réel sous la forme d’attaques attendues mais toujours impromptues qui soulagent aussi bien l’Amérique que ce qu’il est convenu d’appeler ses « ennemis »; l’Amérique n’en peut plus d’avoir peur dans l’indétermination du vide, d’attendre sous tension que ses villes stratégiques explosent, elle qui veut entourer de chair sanglante ses investissements, ses forces vives, ses nouvelles trouvailles, son esprit guerrier pour la paix. Sa marche mondiale à suivre. (Paradis, clef en main, p. 9-10).
L’Amérique du Nord est encore une terre où il fait bon vivre, où il est possible de s’occuper de ses affaires sous toutes réserves, mais dont la sécurité est à chaque jour menacée. Surtout dans la bouche des politiciens. Ces menaces virtuelles se matérialisent parfois, elles abordent un visage réel sous la forme d’attaques attendues mais toujours impromptues qui soulagent aussi bien l’Amérique que ce qu’il est convenu d’appeler ses « ennemis »; l’Amérique n’en peut plus d’avoir peur dans l’indétermination du vide, d’attendre sous tension que ses villes stratégiques explosent, elle qui veut entourer de chair sanglante ses investissements, ses forces vives, ses nouvelles trouvailles, son esprit guerrier pour la paix. Sa marche mondiale à suivre. (Paradis, clef en main, p. 9-10).
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