Chez mon grand-père il y avait une trappe à linge sale dans l’escalier en bois qui menait à la cave où se trouvaient une laveuse et une sécheuse, un divan puis une télévision, s’y trouvaient aussi un atelier et une cordée de bûches qui servaient à chauffer la maison; la cave de mon grand-père était un endroit très fréquenté. Il paraît que ma grand-mère y passait ses journées et qu’elle était toujours enceinte, à une certaine époque, les femmes enceintes se cachaient dans les caves, c’était une question de pesanteur. Dans l’escalier en bois qui menait à la cave, il y avait une marche qui s’ouvrait à l’aide d’une chaînette et dans laquelle on lâchait le linge sale qui s’accumulait dans un trou d’où on pouvait sortir par une petite porte sur le côté de l’escalier, on l’appelait la Cage. (Folle, p. 141).
Chaque fois que j’allais chez mon grand-père et qu’il me laissait à moi-même, j’allais me cacher dans la Cage. (Folle, p. 141).
Un jour dans les derniers que j’ai passés avec mon grand-père, j’ai voulu aller dans la Cage, mais à ma grande surprise, mon grand-père s’y trouvait déjà, il pleurait en silence. J’ai su des années plus tard que mon grand-père pleurait rarement mais que chaque fois que ça arrivait il pleurait dans la Cage. Quand ce jour-là j’ai vu mon grand-père pleurer, j’ai pris conscience de l’odeur qui m’a frappée d’un coup : la Cage puait. (Folle, p. 141-142).
Chaque fois que j’allais chez mon grand-père et qu’il me laissait à moi-même, j’allais me cacher dans la Cage. (Folle, p. 141).
Un jour dans les derniers que j’ai passés avec mon grand-père, j’ai voulu aller dans la Cage, mais à ma grande surprise, mon grand-père s’y trouvait déjà, il pleurait en silence. J’ai su des années plus tard que mon grand-père pleurait rarement mais que chaque fois que ça arrivait il pleurait dans la Cage. Quand ce jour-là j’ai vu mon grand-père pleurer, j’ai pris conscience de l’odeur qui m’a frappée d’un coup : la Cage puait. (Folle, p. 141-142).
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