mercredi 22 septembre 2010

Atlantique

À ce moment j’ai pensé au contraire que tu pourrais m’être fidèle, je ne savais pas encore que l’Atlantique, qui vous séparait, toi et ton père, depuis cinq ans au moins, n’avait rien changé à ta volonté de le contrarier en devenant son envers. (Folle, p. 47).

En fouillant dans le cahier de bord du capitaine, ils avaient compris, dans le calme qu’imposaient leurs fonctions, que le navire avait fait naufrage dans une zone du globe jamais répertoriée par les géographes, un genre de trou noir au cœur de l’Atlantique. (Folle, p. 77).

Ce jour-là on s’est peu regardés et j’ai beaucoup pleuré, j’ai voulu mettre dans ma façon de m’effondrer, la tête perdue dans le col de ta chemise, un peu de ta réserve d’Européen mais comme toujours je n’y suis pas arrivée, comme toujours, je suis restée de mon côté de l’Atlantique. (Folle, p. 136).

Le Groenland entier tomberait dans l’océan Atlantique, générant la déportation de centaines de millions de gens vers le centre des terres. (À ciel ouvert, p. 161).

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