mercredi 22 septembre 2010

Bily Kun (bar)

354, avenue du Mont-Royal Est, Montréal (QC)

Mais les brunes pourrais-tu me dire ne méritent pas tant d’efforts de ma part parce que au Bily Kun où on sortait chaque vendredi, tu regardais les blondes autant que les autres et même plus (…). (Folle, p. 22).

Quand on s’est quittés pour de bon, le jour où j’ai compris qu’il me fallait mourir de ma propre main et non écrasée par ta force trop grande, on a convenu que le Bily Kun te revenait de droit puisque tu y sortais bien avant que j’y sorte et qu’à moi revenait le Laïka puisque tu détestais cet endroit. (Folle, p. 23-24).

Aujourd’hui, le Bily Kun n’est plus pour moi, ni les after hours organisés par Orion, le regroupement de DJ dont tu aimais les soirées (…). (Folle, p. 24).

Notre histoire avait ses lieux qui n’étaient pas seulement des bars. Pas très loin du Bily Kun se trouve le Mont-Royal où on n’allait jamais mais dont on a souvent parlé. (Folle, p. 26).

C’est pour ça qu’au début tes rêves indiquaient que j’étais de la race des salopes et que, forte de cette race, je pouvais te laisser tomber ou, pire, t’humilier comme l’avait fait Nadine en embrassant devant toi des hommes au Bily Kun ou encore en relançant dans ton dos ses trop nombreux ex qui, depuis elle, n’avaient jamais pu s’attacher à aucune autre. (Folle, p. 48).

Un vendredi soir au Bily Kun, j’ai embrassé tom ami Mister Dad alors que tu étais là mais tu n’as rien vu, (…). (Folle, p. 48-49).

Quand on est revenus des Cantons de l’Est, il y a eu la phase Bily Kun, là-bas, on a eu notre passe de drogue. (Folle, p. 55).

C’est au Bily Kun un vendredi soir que tu m’as confié que tu aimais prendre ta queue en photo et que j’ai répondu, poussée par la dopamine et son mirage d’une vérité dernière à partager, que c’était parfaitement normal pour te raconter comment un de mes anciens clients souffrait également de trop s’aimer, (…). (Folle, p. 55).

En tout cas à aucun moment au Bily Kun on n’a abordé le sujet avec eux, la drogue n’était pas comme le sexe, c’était une affaire plus personnelle. (Folle, p. 55-56).

Je t’ai suivi jusqu’au bout au Bily Kun et souvent ailleurs, à la SAT ou encore dans les after hours rue Saint-Dominique comme au Trou Noir en automne et au Big Bang en hiver quand le Bily Kun fermait ses portes à trois heures du matin. (Folle, p. 56).

Au Bily Kun par exemple je ne parlais jamais aux étrangers et je me gardais d’accepter les verres que certains m’offraient, (…). (Folle, p. 83).

Une fois je suis partie chez moi au milieu d’une soirée au Bily Kun pour te tenir tête mais j’ai fait demi-tour en chemin, (…). (Folle, p. 83).

C’est à ce moment de ton récit que je t’ai interrompu, je m’en souviens très bien parce que qu’on était au Bily Kun et que Nadine s’y trouvait aussi, accoudée au bar devant une pinte de bière, éclatante de bonne humeur, sa tête renversée vers l’arrière et entourée d’hommes que tu connaissais. (Folle, p. 96).

Nadine souriait trop au Laïka et j’ai cru que c’était contre moi qu’elle souriait, qu’elle faisait exprès de rejeter la tête vers l’arrière pour faire passer ses éclats de rire au-dessus des têtes comme elle l’avait fait devant nous un soir au Bily Kun, (…). (Folle, p. 116).

La glace venait d’être brisée, ça voulait dire que tu pourrais lui répondre, ça voulait dire aussi que la prochaine fois que vous vous croiseriez au Bily Kun ou à la SAT, par exemple, vous pourriez vous saluer et même parler au nom du message qui mettait fin à votre guerre froide. (Folle, p. 121).

D’ailleurs au Bily Kun j’avais tendance à finir les soirées dans un coin, en moi il y avait un élan naturel de retrait, la génuflexion venait toute seule. Je cédais la place à qui la voulait, au Bily Kun je disparaissais chaque fois qu’une de tes ex venait te parler, (…). (Folle, p. 142).

Vue de près elle se transformait un peu comme ma tare, elle s’entendait le matin dans tes raclements de gorge qui ne manquaient jamais de réveiller Martine, elle s’entendait dans tes pas qui traversaient le couloir sur la tête de tes voisins, dans ta façon d’affirmer que je t’aimais, de dire tu m’aimes sans attendre de réponse, de couper la parole à tes potes au Bily Kun parce que d’un seul coup tu te rappelais ce que tu avais toujours voulu dire. (Folle, p. 177).

Tout le temps tu parlais des femmes, au Bily Kun le vendredi soir par exemple avec tes copains JP et celui qu’on appelait Mister Dad parce qu’il avait quinze ans de plus que nous et qu’il venait de New York. (Folle, p. 181).

Un soir au Bily Kun il s’est pourtant passé une chose vraiment étonnante que je n’ai jamais pu m’expliquer, Mister Dad et moi, on s’est embrassés sur la bouche devant toi et tu n’as rien vu. (Folle, p. 182-183).

Ce soir-là au Bily Kun, il y a eu entre les gens de longues plages de silence enterrées par la musique techno où l’on se concertait des yeux en restant immobiles; on attendait les ordres du roi du Bily avant de bouger, (…). (Folle, p. 183).

Josée m’attendait dans le parc Lafontaine depuis deux heures; je lui ai remis les clés de ma voiture et je lui ai demandé de faire un détour sur l’avenue Mont-Royal, puis un autre sur la rue Saint-Dominique, pour passer une dernière fois devant le Bily Kun, puis devant le loft de notre after hour. (Folle, p. 203-204).

Le bar Les Folies, non loin du Plan B, paraissait idéal comme endroit parce que ni l’un ni l’autre n’y étaient jamais allés, et puisque Rose irait les chercher, de façon spontanée, dans les endroits déjà connus et fréquentés, comme l’Assommoir, le Baraka ou le Bily Kun. (À ciel ouvert, p. 67).

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